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"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor Hugo Par Enkolo dans Accuei

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confirmation de la famille Maldonado sur l'identité du corps de notre camarade Santiago Maldonado, enlevé et assassiné par l'état argentin

 

UD Y LIBERTAD AHORA Y SIEMPRE!!!!!!!!!!!!!!

L’image contient peut-être : 1 personne, barbe et gros plan
 
 
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Dans un pays marqué par la répression de la dictature militaire (1976-1983) et ses 30 000 disparus, la disparition du jeune Maldonado a déclenché une vague d’indignation.

Depuis le début, le gouvernement a rejeté la responsabilité de la police militaire, puis a admis qu’un policier pourrait être impliqué de manière individuelle. « Quel que soit le responsable, il devra assumer les conséquences de ses actes, qu’il s’agisse de quelqu’un de la police militaire ou d’une autre personne », a déclaré German Garavano.


 
 
 
 
On ne va pas baisser les bras pour venger ton nom.

Que la terre soit légère, partenaire. Vive l'anarchie.
 

"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor Hugo
 
 
Être ou Avoir - Ceux qui vivent sont ceux qui luttent 
 

 

 
Être ou Avoir - Ceux qui vivent sont ceux qui luttent 

 

"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" Victor Hugo
par Black Fab (Articles), dimanche 14 décembre 2008, 12:52
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front.
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.


Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,
C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.
Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;
Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule ;
Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
 
 
 En ces temps où monte l'indifférence à la misère, rappelle que la classe ouvrière doit lutter encore et toujours, afin de faire venir les lendemains qui chantent.

 

 

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